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L'Homme s'ent​ê​te

by Jean Caron

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1.
Pan 05:19
2.
Dans la boîte, sous pression Je m'exerce à l'aviron Je rame Je me couvre d'ennui Redoute la sanction, aussi J'actionne le piston Dans la boîte, en enfer Je m'attelle à battre le fer Assez chaud... Je martèle le métal, bête de somme, Animal Tant bien que mal, Tant de mal à m'y faire Mai toi, Léa, tu bossais là-haut Perchée sur talons dans les bureaux Bien à ta place, hélas, belle petite gosse Dans l'open-space, là-haut Tout près du boss Moi, en bas, là-bas, un rien prolo Ne voyant pas vraiment le bout du boulot Du matin au soir planté juste sous tes pieds Te sachant marcher sur ma tête Je deviens fou à l'atelier Dans la boîte, au turbin Je m'exténue à rester dans le bain Tête Hors de l'eau, surtout ne pas craquer Chacun de nous prêt à céder Depuis un bail, on tient Dans la boîte, sous tension Je consomme l’ambition L’espoir Relève les tractations Négocie, attend, espère L'élévation Refrain Dans la boîte, quand ça dépote Je me prends parfois à rêver De frapper À ta porte Quand tu entrouvres, tu me cherches Des yeux, en vain Quand je les rouvre Je veux me jeter sous un train Dans la boîte, excédé Je repense mon plan, lassé De panser mes plaies Trajet retour, je conduis File de droite je déboîte Carton Toi, Léa, tu bosses en bas. Haut- Perchée sur talons, toi mon bourreau Bien à ta place, hélas, belle petite garce Ignorant l'existence d'un dindon de la farce Moi, là-haut, fantôme un rien pâlot Etant enfin arrivé à bout, au bout du rouleau Hantant tes pas, du matin au soir à t'épier Parce que tu marchas sur ma tête Je devins fou à l'atelier. Je devins fou à l'atelier Fou. Paroles et musique : Jean Caron
3.
D'ici messieurs l'on voit nettement Comme Se débat laborieusement L'homme Approchez-vous plus près Bien en face du viseur Zoomez sur l'un d'entre eux Et vous remarquerez Son air interrogateur Et la crainte dans ses yeux Nous n'avons jamais su S'ils étaient juste fous Ou trop compliqués Bientôt ils n'auront plus L'occasion de nous Faire rigoler Petits robots Deshumanisés Dans cet univers D'étranges spacy-men Abandonnés, perdus Sanglotent, éperdus Ils déchantent à tue-tête Attendent les allumettes Et la poudre Ou bien l'escampette Pauvres pantins Pathétiques Dessus leur lopin Désertique Calamiteuse poubelle Remplie de père en fils Placée en quarantaine Par nos services Cette drôle de créature C'est une étrange chose Se plaît à tronçonner La fragile branche sur Laquelle elle repose Depuis des années On voudrait qu’ils comprennent Qu’ils se sont fourvoyés Avant de classer cette affaire Mais ils s'acharnent, ils traînent Et s’obstinent à brailler Leurs petits poings Tendus en l'air N'y portez pas trop d'attention Il s'agit bien là d'une exception Dans cet univers D'étranges spacy-men Abandonnés, perdus Sanglotent et remuent Ils déchantent à tue-tête Attendent qu'on leur promette La lune Ou bien un des astres Pauvres bestioles Sans collier Étranges mariolles Hébétés Créatures incompatibles Avec l'auto-gestion Terreau trop peu fertile À l'évolution Devant sa glace L'homme s'inquiète Son sang se glace Et l'homme s'entête Cet homme sans tête N’a plus sa place Et dans l’univers... Pauvres bestioles Sans collier Etranges mariolles Hébétés Créatures incompatibles Avec l'auto-gestion Terreau trop peu fertile À l'évolution Mais l'homme s'entête ! Paroles et musique : Jean Caron
4.
La Terrasse 04:52
Ah ! La terrasse Petite planète Sous parasol Même pas rasé Je ferme un œil On n’se dit rien Sous nos lunettes C’est ça qui est bien La terrasse Petite planète Sous carapace Silence radio Un verre passe… Petite brise Brise anisée Qui te caresse Le vent qui paraît s’ -amuser Bien paresseux Te grise Dans les cheveux Le vent t’émèche Et l’on s’étire Pour le meilleur Mais pour le dire Y’a plus personne Ou quasiment J’esquisse quelques balbutiements Mais apparemment Tout débat Paraît haut Et jupette Alors bon Je baisse le ton Refrain Depuis qu’tu traînes Aux alentours De mon parcours J’passe mes étrennes Et mes journées À te r’garder Les yeux en croix En attendant Que le jour décroisse Mais qu'on s'entende De nos terrasses Jamais j'me lasse Même quand tu fais tourner tes salades Pas toujours tendres À mes oreilles Petite abeille C’est pour toi qu’je bûche Pour être le bienvenu dans ta ruche Où depuis peu… Je te rabâche Mon tour de chauffe Un peu usé C’est abusé Merci je sais Je sais mais chut ! Refrain Ça m’intéresse Cette aptitude Je le confesse Sous parasol De s’empêcher De proférer Des inepties Pertinente initiative Je t’encourage donc À poursuivre... Refrain (bis) C’est la classe Paroles et musique : Jean Caron
5.
6.
Plasma 04:54
Ô mon bel écran plat Attirant comme l'appât Joyau de cet appart Chef-d'œuvre du pop’art J'ai une soudaine envie De percer ton paradis À jour et te crever, l'écran Te pénétrer dedans M'envoyer à foison Le délicieux plancton D'émissions surboostées Et de jingles sucrés Amers ? Américanisés Mais je prends mon élan Je saute et plouf, et vlan ! Je nage et presque me noie Dans une mer de plasma Sensation orgasmique D'océan de plastique Je brasse les électrons Retrouve Léon Zitron Je m'attarde en ces eaux Ça me rappelle Seveso L'Amoko, Tchernobyl De baigner dans cette bile Immense Immensité débile J‘me réveille azimuté Au fond de mon canapé Overdosé de pub À cause d'un méchant tube Même plus cathodique Tout ça n'est pas très catholique Mais un “plouf” a suffi Je sais que je suis pris Accroc et presque à crans Je rêve de mon écran Aussi plat et ça m'use Que les programmes qu'il diffuse Que les programmes qu’il... Que les programmes kill bang bang ! Je plonge dès le lendemain Le nez dans un bouquin Les odeurs de poussière Des histoires de grand-mères Me rendent la raison Je lis toute la saison Exalté extatique Je me désintoxique Je n'veux plus pratiquer Le saut de l'ange en télé Je n'plongerai plus, hélas Dans ma gluante mélasse Fierté de vieux chimistes À moitié pessimistes Sur le sort du produit Sur la mort qui s'ensuit Si l'on venait côtoyer Trop longtemps ou trop près Ces joyeux polymères Accouplés dans d'amères Et aqueuses solutions À problèmes. Fuyons ! Fuyons ! Fuyons ! Fuyons ! Fuyons ! Paroles et musique : Jean Caron
7.
Libres comme l'air Mais conditionnés Depuis les couches Par les coutumes Les retouches Les costumes Depuis la récré on cours Vers des titres posthumes Haletants. Le sale temps A surveiller Celui qui coule Dans les sabliers Du boulot Ce salaud Qui déboule Avec ses gros souliers Allez file à la patte ! Libres comme l'air Mais comprimés Dans nos boîtes Entassés, hélas Flanqués de boss Aux dents acérées Nos boulons qui pètent A tour de bras Les mettent Un peu dans l'embarras A surveiller Dixit le comité Qui s'tate En consultant les stats Qui décide et Qui constate Que l'taux de suicide Ou de phosphates Devrait diminuer si.. Comme prévu, stipulé ici... Oui, mais Libres comme l'air De débrayer Quand tout s'accélère On peut toujours brailler Ou bien rester sage Pour se frayer Un passage Une petite place Dans la satiété En semant des cailloux Ou jetant des pavés Dans la marre Quand y'en a marre De faire son trou Avant de s'y coucher Libres comme l'air
8.
Chandail 06:20
Une maille à l'endroit La vieille femme Tricote à côté D'une flamme Une maille à l'envers Marmonnant à demi Puis soudain se taisant Soupire Y'a toute la panoplie Tout l'attirail Chignon, lunettes Le chandail Les bibelots ci et là La vieille pendule en bois Mais là sur le mur (bis) Point de croix. Au fond de nos mémoires A côté d'une pendule Une tricoteuse se la Coule douce Inusable noctambule Elle est là quelque part Bien au chaud dans sa bulle (bis) Dans nos rêves à tous Une maille à l'endroit A travers le silence De la nuit, elle Pense Une maille à l'envers Que le temps est bien long Suspendu(e)... là, Au salon Car la vieille ne dort plus Depuis un bail Des années qu'elle n'a plus Fermé l'oeil Ça fait bien trois cent ans Que la pendule fait semblant Et là sur l'armoire (bis) Point de miroir /saturé/ Une maille à l'endroit La nuit est noire autour Ne jamais tricoter De jour Une maille à l'envers Dévoilant ses canines La vieille chauve Sourit Elle a maille à partir Avec sa conscience Tout ce mal qu'on pense Et qu'on rêve en pire Toutes ses mailles à l'enfer Depuis cette imprudence Elle avait commandé Une dose d'éternité Par correspondance Au fond de nos mémoires Une tricoteuse hulule Quand la lune dans la marre Est rousse Eternelle somnambule Elle est là quelque part Bien au chaud dans sa bulle (bis) Dans nos sphères à tous. début du solo clarinette Tandis que le feu crépite Notre vieille décrépite Chausse ses lorgnons Puis s'accroche au plafond Suspendue par les pieds Elle remue ses aiguilles Agite sa pelote, et Se remet à comploter Tranquille. Elle a deux trous rouges Sous l'oreille droite N'allez pas chez la vieille. Restez dans vos (vieux) chandails.
9.
Colmatons 05:47
Tout début du roman Derrière la couverture Tout ça manquait clairement D’aventure Deux amants désolés Comme deux aimants déboussolés Tous deux on s’demandait Déjà C’qu’on foutait là Paumés dans de beaux draps Lessivés Dés le début des débats Peu après s’être plu On n’en pouvait déjà Plus mais on dira. Moi Trop épris Gavé d’émoi J’ai tant appris De toi Je t’ai tant pris Et bla et bla Le temps nous a Miné Nous a fait taire Maintenant c’est terminé On dira ça Ça f’ra savant Mais juste avant Colmatons Les trous dans le récit Les souvenirs imprécis Colorions les détails Modifions les données Ne fais pas l'étonnée Soignons la rédaction Pour une meilleure version Dés les premiers tournants Un peu accidentés Au détour d'un versant Assez… raide Pas mal sur la réserve Un peu crispés d’rester à bord Les voyants qui s’énervent Alors Alors on cale, Mal barrés en rade Essorés Dés le début des ébats Peu après s’être plu On n’en pouvait déjà Plus mais on dira. Bah Sans mépris On repensera A c’qu’on s’est pris Ces soirs là Matins compris Allure presto On s’est gavé Wagon resto Dans ce train train De tous les jours Jusqu’à… L’ennui On dira ça Ça f’ra savant Mais juste avant Refrain Refrain A tout prendre Tel est pris... Tel est le prix Va comprendre Qu’est-ce qui nous pris ? J'n'en sais pas long Mais à tout prix Colmatons.
10.
Sablier 03:47

about

CD 10 titres disponible en digipack.

credits

released January 28, 2012

Paroles et musique : Jean Caron

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Jean Caron Amiens, France

De retour, mais sans se presser !
La touche "home made" en étendard...

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