Au début Beaucoup minot et un peu con Né sous Giscard, drôle de destin Pour un gaucho, c’est bien bidon Au milieu De tous ces JT d’TF1 A la fin, tu sais même plus ton nom Au début Insouciant et bienheureux Comme une grenouille qui fait trempette Au milieu D’une casserole d’eau posée sur l’feu A la fin c’est tellement chaud qu’tu peux même plus sauver ta tête Au début, c’est une démocratie niée Par tous ceux qu’on choppe la main dans l’panier Au milieu on les vire tous de la cave au grenier A la fin… C’est nous qu’on va gagner Au début une petite graine de colère Un nouveau but, comme une envie d’autre chose Au milieu D’un monde à moitié grabataire A la find d’une époque largement morose Au début On est la mouche dans le lait Un p’tit remou un p’tit caillou qui a la bougeotte Au milieu Ça r’ssemble à une ébullition A la fin ça r’ssemble à une révolution Au début, c’est une démocratie niée Par tous ceux qu’on choppe la main dans l’panier Au milieu on les vire tous de la cave au grenier A la fin… C’est nous qu’on va gagner Au début on s’dit « A quand l‘temps des cerises ? » Où nous ne serions plus les poires Au milieu de notre bonne vieille crise A la fin On n’veut vraiment plus jouer les citrons dans l’ pressoir. Au début Quelques esprits qui se lèvent Qui crient « Le peuple a toujours raison » Au milieu C’est la rue qui prend la relève A la fin C’est la rue qui tient la maison Au début, c’est une démocratie niée Par tous ceux qu’on choppe la main dans l’panier Au milieu on les vire tous de la cave au grenier A la fin… C’est nous qu’on va gagner

Jésus depuis hier J’ai zappé tes prières Tes histoires un peu cul-cul Chez moi ça ne prend plus Jésus depuis hier J’crois que j’suis en colère Après tes collègues et toi J’me claque athée je crois Alors je boude le Boudha Je crache sur Krishna J’ai quitté ma Kipa J’ai enterré ma Tora Et pour Allah j’suis pas là Il s’est Mosquée de moi J’ai mal au Ramadan J’ai débranché l’Coran Jésus depuis hier J’ai zappé tes prières Tes histoires un peu cul-cul Chez moi ça ne prend plus Jésus depuis hier J’crois que j’suis en colère Et je jubile en Juda J’me claque athée je crois Partout elle sont légions Tes guerres de religions Ton argent sale que s’tapent Toutes tes têtes de nœud d’papes Alors sans vouloir être bégueule Ton hostie… Basta ! Mon missel est mieux seul Car j’ai fait du pâté d’ma foi Jésus depuis hier J’ai zappé tes prières Tes histoires un peu cul-cul Chez moi ça ne prend plus Jésus depuis hier J’crois que j’suis en colère J’crois qu’tout est dis voilà J’me claque athée je crois C’est pas d’la désinvolture Mais constatant la conjoncture Je maudis tes créatures Et ta nocive dictature Je crois qu’c’est l’heure de la rupture J’me claque athée c’est sûr !

AMAP le bon plan ! Ma parole, depuis peu c’est mon clan ! Allez tombe mec, tombe dans la pomme ! La vraie, la bio, qui t’met la gomme ! Celle qui t’sourit, qu’est pas en plastoc Celle qui t’nourrit vraiment quand tu la croques ! Garantie sans escroquerie, sans pépin De l’or en barre pour n’importe quel péquin Allez hop ! Allez hop, à l’AMAP ! AMAP le gros kiff Ma parole c’est vraiment addictif Bien plus que ton MacDO, mec qu’ton kébab, Calories humaines pour fauchés, pour nababs Zone interdite aux tricheurs et aux fourbes On est l’av’nir, man, mate un peu les courbes ! Démocratie sociale en paniers On s’verra là-bas, l’ami, si t’es pas niais Allez hop ! Allez hop, à l’AMAP ! AMAP mon amour Tu sais nous deux je crois qu’c’est pour toujours Je v’vivais tout seul avec mon caddie Oh j’te laiss’rais plus jamais tomber pardi ! J’allais chez toi pour chercher mon pain Ou trois légumes et j’ai trouvé des copains ‘Faudrait t’cloner si tu veux mon avis T’a redonné le sens du goût à ma vie Allez hop ! Allez hop, à l’AMAP ! Allez hop ! Prends ton sac ! On s’retrouve à l’AMAP !

Dé-tricotez nous l’code du travail Délocalisez à foison Déchirez le contrat social Décomplexez l’évasion Dévastez l’environnement Déboussolez l’écologie Dégénérons tous joyeusement Dégoulinez encore de démagogie Décapitez l’éducation Débilisez bien nos marmots Démocratisez l’aliénation Désinformez, détournez les mots Il faut r’découper not’ gâteau Défaire nos jours féries Déjouer notre loto Décacheter notr’ courrier Dérouter l’autoroute faire Dérailler not’train Détourner nos avions, faire Déchanter nos refrains Nous qui ne pouvons pas nous y faire Nous qui marchons debout Il nous faudra tout refaire… En attendant… Aouh ! Aouh ! Déprimez davantage la science Décharnez encore la culture Dégrisez bien l’intermittence Dévoyez jusqu’au bout l’agriculture Déshéritez jusqu’à l’histoire Déchoyez nos rêves sociaux Desséchez entièrement nos espoirs Décernez des palmes aux godillots Et dérapez en silence Derrière vos cordons de flics Décuplez 1000 fois la violence Dépravez encore la politique Faut aussi débrancher l’courant Et détendre un peu l’gaz Décrocher l’téléphone Dé-libérer la toile Délirer nos journaux Désaffecter nos vieux D’éteindre les hauts-fourneaux (nous faire) Détourner les yeux Nous qui ne pouvons pas nous y faire Nous qui marchons debout Il nous faudra tout refaire… En attendant… Aouh ! Aouh ! Déverrouillez l’arrogance Désinhibez le mépris Déclarez l’incompétence Désormais enfant de la patrie Désincarnez le panache Et désincarnez l’honneur Décontenancez la classe Désespérez le bonheur Dénaturez la nature Déshumanisez l’humain Déracinez nos cultures Désenchantez nos lend’mains Nous qui ne pouvons pas nous y faire Nous qui marchons debout Il nous faudra tout refaire… En attendant… Nous qui ne pouvons pas nous y faire Nous qui marchons debout Il nous faudra tout refaire… En attendant… Aouh ! Aouh ! Aouh !!

Min fiu t'es-t-un wèpe Un metteu d'fu Aveuc ét canette Pi tin giyet ganne Din chés rues Ti tu t'ermues tes fesses Tu t'erdrèches! Des coeups qu'o t'prinche pour un beudet Tu t'laicheros pu foaire! Oui, foais ch'qu'i pins't tertous! Ti pi tes amisses Ma qué dalage ! Cho ch'étoait point trisse Au momint du grind déballage Pi din tous chés gazettes Et' caouette Qu'al dit "fraternitè, justice Et pu d'cafougnettes!" Oui, foais ch'qu'i pins't tertous! Tu n'dérageros point Plontchè sur tin rond-point R'montè conme un rsort Dusqu'à ch'qu'u'il arrive El cangemeint! A tertous chés tran-neux Ed berbettes Tu djeules: "Egalitè, O n'veut mie pu qu'chés frouettes!" Oui, foais ch'qu'i pins't tertous!

Les instit's sont en grève 
Les étudiants n’étudient plus
 Les infirmières sont en colère
 Les infirmiers bossent pas non plus
 Les fonctionnaires sont vénères
 Les ouvriers font plus quedal ! C’est la Grève Grève Grève générale ! Grève Grève Grève générale ! Grève Grève Grève ! Grève Grève Grève ! Grève Grève Grève Générale ! Les électriciens sont en veille Les paysans sont atterrés
 Chez les routiers on débraye
 Les militaires ont désertés Chez les footballeurs c’est la trêve
 Et même les tennismen remballent Grève Grève Grève Grève générale ! Les taxis sont au point mort Et les ch'minots n'ont plus d'entrain Pour les médecins ça va pas fort Les boulangers sont dans l'pétrin Chez les meuniers, mon Dieu, ça dort Bref les patrons n’ont pas l’moral car c'est la Grève Grève Grève générale ! Grève Grève Grève générale ! Grève Grève Grève ! Grève Grève Grève ! Grève Grève Grève Générale ! Les kinés en ont plein l'dos Les chauffeurs de bus sont à l'arrêt Pour les comédiens, c'est rideau ! Les guitaristes sont saturés Les hôteliers eux, font dodo Les journalistes trouvent ça normal car c'est la Grève Grève Grève Grève générale ! Les pompiers se grillent des clopes Les imprimeurs ne se pressent plus Les pêcheurs en ont plein les bottes Les baratineurs se sont tu Les aristocrates sont à la lanterne ! Ils crient tout ça c’est un scandale ! Grève Grève Grève générale ! Grève Grève Grève générale ! Grève Grève Grève ! Grève Grève Grève ! Grève Grève Grève Générale !3 Chez les joueurs d’bowling c’est la quille Les marchands d’chaussures sont lassés Tous les anesthésistes roupillent Même les chiens d’chasse sont à l’arrêt Les vendeurs de hamac prospèrent Tant mieux pour eux c’est bien normal car c’est la Grève Grève Grève Grève générale ! Chez les banquiers y’a trop d’usure Chez les barmen on est rincés Les chefs d’orchestre en perdent la m’sure Même les pilotes sont dépassés Chez les poissonniers tout s’arrête Z’en ont marre d’bosser pour peau d’balle Grève Grève Grève générale ! Grève Grève Grève générale ! Grève Grève Grève ! Grève Grève Grève ! Grève Grève Grève Générale ! Chez les gigolos on s’retire Les humoristes sont cassés Chez les chasseurs c’est dit on s’tire Et les serveurs sont terrassés Chez les maçons on laisse béton Et c’est pas bon pour l’capital… La… Grève Grève Grève Grève générale ! Pour la suite j’vous la fait brève Ca y’a plus personne, j’suis l’dernier Cigales, fourmis, coccinelles Mains dans la main s’en vont chanter Les forts en gueule hurlent le thème Et c’est repris par la chorale : Grève Grève Grève générale ! Grève Grève Grève générale ! Grève Grève Grève ! Grève Grève Grève ! Grève Grève Grève Générale ! Un ptit dernier ! Grève Grève Grève générale ! Grève Grève Grève générale ! Grève Grève Grève ! Grève Grève Grève ! Grève Grève Grève Généraaaaale !

A comme au secours ! B comme chèvre C comme ça D conne pas ! Et cours ! Ah, les lettres Ah les lettres, Ah les lettres à Elise J’te les prend, j’te les prends toutes et j’te les dévalise Oh les lettres de mon moulin Ça tourne bien, ça tourne dans les chansons qui ont un grain. E comme sur le plat F comme ché pas quoi G comme une hésitation H comme un gros bûcheron I comme la castafiore J comme un type qu’est mort K comme phonie L ? comme partie ! ! Ah, les lettres Ah les lettres, Ah les lettres à Elise J’te les prend, j’te les prends toutes et j’te les dévalise Oh les lettres de mon moulin Ça tourne bien, ça tourne dans les chansons qui ont un grain. M comme un pauvre diable N comme c’est regrettable O comme Icare P comme prout, hein ouais chés picards ? Q comme le popotin R comme un galérien S comme ça qu’on vit ? T comme un ahuri Ah, les lettres Ah les lettres, Ah les lettres à Elise J’te les prend, j’te les prends toutes et j’te les dévalise Oh les lettres de mon moulin Ça tourne bien, ça tourne dans les chansons qui ont un grain. U comme cocotte ! V comme un oiseau dans l’ciel dessiné par un tiotte W comme deux oiseaux dans l’ciel dessinés au crayon X comme les rayons Y comme xylophone A moins qu’ce soit avec un X, en fait je sais plus trop Z comme Bernardo Nan j’déconne ! Ah, les lettres Ah les lettres, Ah les lettres à Elise J’te les prend, j’te les prends toutes et j’te les dévalise Oh les lettres de mon moulin Ça tourne bien, ça tourne dans les chansons qui ont un grain. Encore ! Ah, les lettres Ah les lettres, Ah les lettres à Elise J’te les prend, j’te les prends toutes et j’te les dévalise Oh les lettres de mon moulin Ça tourne bien, ça tourne dans les chants Ça tourne bien, ça tourne dans les chants Ça tourne bien, ça tourne dans les chansons qui ont un grain !

Chti qui dit cho… Chti qui dit… Chti qui dit qu’ichi i fro jamoais coeud Qu’o vivons chés deux pieds din l’ieu Qu’nos moaisons tienn’t aveuc del beue Qu’o n’dvisons qu’d’ech temps pi d’el pleuve Il o point tort mais i n’feut mie Qu’i resse lo conme o, ébeubi Seulmint, i n’comprind point el mitan d’ech quart A ch’rêve picard! Chti qui dit cho… Chti qui dit… Chti qui dit qu’nos gins n’savn’t point quoè foaire Que rbéyer un un moénieu cha zzés foait braire Mitan jotcheus o bin au cmin d’fer Tertous herlands pi nez in l’air. Refrain Chti qui dit qu’à no parlage, oz y comprind rein Qu’o cantons pour nos feumes et pi nos voésins In artitchulant conme des tchiens Pi qu’ch’est point pu clair éq du martien. Refrain Chti qui dit qu’no tchulture ch’est bin foéreux ! Qu’nos cabotans foait’t peur à chés morveux Sur nos jux in bos, pour rire à picheu I veut miu éte un molé seu ! Refrain Ben a s’voét qu’i n’est point d’ichi I n’connoait mie el Picardie Il est un molé malaprins Ben i s’in vo s’in morde ses dints !

C'est la crise On a en a plein n nos radios On en a plein nos télés On en a plein le dos et ça nous casse les pieds C'est la crise Et on en a soupé On nous en a rabattu Les oreilles à bâtons rompus Jusqu'à satiété C'est la crise De nerfs C'est la crise On est tous vénères C'est pas la crise de rire C'est plus moins mieux qu'si c'était pire ! C'est la crise De cul, C'est la crise De quoi ? C'est la crise On est foutus C'est la crise De n'importe quoi! On a les doigts On a les doigts On a les doigts, les doigts dans la crise ! C'est la crise Sur la banquise C'est la crise des banquiers C'est la crise dans l'entreprise On est tous inquiets C'est la crise Alors on attend Le temps des cerises Sur les gâteaux Ça c’est rigolo C'est la crise Ça vient d’en haut C'est la crise On est tous dingos C'est pas la crise de rire C'est pas moins froid qu’si c’était chaud C'est la crise De cul, C'est la crise De quoi ? C'est la crise On est foutus C'est la crise De n'importe quoi! On a les doigts On a les doigts On a les doigts, les doigts dans la crise ! C'est la crise Dans l'éducation La France A peur Les cancres vont bientôt Manquer de radiateurs C'est la crise dans la sidérurgie Tout le monde est sidéré La crise dans la chirurgie, les Achats d’bistouris Ont été coupés C’est la crise sanitaire A quand la crise salutaire ? C'est pas la crise de rire C'est pas moins rouge qu’si c’était vert C'est la crise De cul, C'est la crise De quoi ? C'est la crise Turlututu ! C'est la crise De n'importe quoi! On a les doigts On a les doigts On a les doigts, les doigts dans la crise ! C’est la crise des banlieues C’est la crise du boulot C’est la crise chez les p’tits vieux Chez les grands patrons Et chez les prolots C’est la crise, y'a plus travail Mais grâce au gouvernement Qui lui en vraiment pas mal Tout ça n’devrait Plus durer longtemps Choses promises... Choses promises... Choses promises... CHOMDU ! C'est la crise De nerfs C'est la crise On est tous vénères C'est pas la crise de rire C'est plus moins mieux qu'si c'était pire ! C'est la crise De cul, C'est la crise De quoi ? C'est la crise On est foutus C'est la crise De n'importe quoi! On a les doigts On a les doigts On a les doigts, les doigts dans la crise !

Moi, moi, moi, moi J’voudrais partir tir tir A l'aventure ture ture Dans une vieille tire tire tire Une vieille voiture AH ça ouais ! J’voudrais partir tir tir A l'aventure ture ture Dans une vieille tire tire tire Une vieille voiture Sans me lasser (sser sser !) Sans m'tracasser (sser sser ! ) J'roule en auto (Toto !) Sans but précis (SiSi !) Moi c'qui m'anime (Nime Nime
 Ben c'est d'rouler (LéLé !) Sans les tracas (Caca !) D'savoir où j'vais J’voudrais partir tir tir A l'aventure ture ture Dans une vieille tire tire tire Une vieille voiture
 AH ça ouais ! J’voudrais partir tir tir A l'aventure ture ture Dans une vieille tire tire tire Une vieille voiture
 Les chœurs ! Même si ça fait aie ! (Aie Aie !) Au porte monnaie (NéNé !) Rouler, j’trouve ça beau (BoBo !) Et puis tant pis (Pipi !) J’fait pleins d’trucs prohibés (Bébé !) J’suis un vrai casse cou (Coucou !) Mais j’suis un brave gars (Gaga !) J’ai du vécu (Cul Cul !) J’voudrais partir tir tir A l'aventure ture ture Dans une vieille tire tire tire Une vieille voiture
 AH ça ouais ! J’voudrais partir tir tir A l'aventure ture ture Dans une vieille tire tire tire Une vieille voiture
 Musique Nous nous nous nous Depuis le temps qu’on s’traine Coincés dans des pantoufles Toutoufles A bouffer des saucisses Sans sauce En tapant sur le chien Toutou Depuis l’temps qu’on s’ennuie A s’gratouiller l’bidon (DonDon !) A mater KoLanta (Tata !) En twittant « c’est bidon » (C’est bidon !) Depuis le temps qu’t’es là (LaLa !) Avec ta tête de troll (Trotroll !) A m’zieuter méchamment (ManMan !) Quand j’mets un Johnny On voudrait partir tir tir A l'aventure ture ture Dans une vieille tire tire tire Une vieille voiture AH ça ouais Partir tir tir A l'aventure ture ture Dans une vieille tire tire tire Une vieille voiture Du déboit’ment (t’ment t’ment !) J’suis un esthète (stète stète !) J’double la flicaille (Ka caille !) Telle est ma quête (quequette !) Sans aucune halte (halte halte ! A moi l’goudron (dron dron !) A moi l'bitume (tume tume= A moi l'asphalte (sphalte sphalte !) J’voudrais partir tir tir A l'aventure ture ture Dans une vieille tire tire tire Une vieille voiture AH ça ouais ! J’voudrais partir tir tir A l'aventure ture ture Dans une vieille tire tire tire Une vieille voiture Parce que j’ai mal à mes chaussures

Mi j’sus qu’un rigolo, un wèpe du 8-0 Din toutes chés soérèes, peut qu’mantcher, A peine j’sus-t-arrivè, chés fius sont pliès, Oh, pi chés filles ! Seur, j’les foais rigoler, mais point eune qui pinsroait A m’donner un bout d'sin tchoeur Toudi boin qu’à foaire el’zozo, Mi j’sus juste qu’un rigolo L’grind amour… rbèe ailleurs ! Mi j’sus qu’un rigolo, un wèpe du 8-0, Pi din toutes mes ramintuveries, Quand j’foais mes discours, Rimplis d’mots d’amour, Meume chol vaque al rit ! Du coeup j’ai tout mantchè, J’n’ai jamoais tatchinè Reubeudeubeuh Eune ablète o eune seuris ! Quante j’m’in vos défuncter, J’srai coér lo à m’laminter, El belle vie… vit sans mi ! 'coute cho ! Aïe… Chl’amour mie pour mi ! Oui min fiu, ni l'matin ni l’midi, Ni l'lundi ou l’sinmdi ! Aaaaa… cht’eure j’sus tout rfroédi, Pi tout est gris, gris seuris. Vingt diux, mi j’n’in vodroais Eune, qu'ale s'roait plus à mi Qu’à zz’eutes, nom des eus ! Pi j’li cantroais ! Pour elle seulmint Toutes mes canchons, Canchons d'imbleyeux, Canchons de d'grind fléyeux (Qu'ale font ): Hey biloute, quante cha flotte, mets des bottes Aie…. Chl’amour mie pour mi, Oui min fiu ! Ni dins l'cour, ni l'gardin Ni au soér ni l'matin... Ni l'lundi ni l'sinmdi, Jamoais chés diminches… Ni quant il pleut, edssous ch'solé, Jamoais d'tindreche , oh peut qu'mantcher ! Humalé Dabélé Zubélé Dibili Bop !! Aie…. Chl’amour mie pour mi, Oui mn fiu, Ni dins l'cour, dins ch'gardin Ni au soér, ni l'matin... Aaah... cht’eure j’sus tout rfroédi, Pi tout est gris, gris seuris. Vingt diu j’n’in vodroais bien Eune, qu'ale s'roait plus à mi Qu’à zz’eutes, nom des eus ! Pi j’li cantroais pour elle seulmint Toutes mes canchons Alors al sroait pour mi, Ah oui, ah oui, al sroait pour mi : Min bieu tchot reuve Em tchote folie Em douche mitan Min Safari Min tchot bout d’chuque Min tchot pingeon Min clair éd leune Min coeup d’cotron ! Mi j'comprind point A coeuse ed quoè ? I n'o point eune Qui veuche m"aimer Feut qu'ej fuche quoè ? J'nin sais mi rien Dev'nir boudhiste ? Minger du tchien ? Chuis point l'plus moche Chuis point l'plus bête Tout simplémint Feudroait pétète Feudroait qu'j'arrête Qu'j'arrête ed voter à droète !

Ici devant toi pour crier : "Un toit c'est un droit" Faudrait pas l'oublier C'est pas dur à capter Même pour ceux qui ont Un trousseau d'clés Ici devant toi pour rappeler Qu'en novembre ça commence à peler C'est pas dur d'en faire le constat Même pour ceux qui Un thermostat Alors unis tels des mousquetaires Mes bien chères sœurs Mes bien chers frères... Tous pour un, important De Calais à Paris Un pour tous et bien partants Pour tenir le pari Tourner la page des faits divers Un toit pour t ous l’été, l’hiver ! C’est l’heure d'arrêter les conn'ries Tout l'monde Tout l'monde à l'abri ! Ici devant toi pour oser Car les solutions Sont d'jà posées On sait quoi faire alors c'est quand ? Qu'on ouvre les portes Des logements vacants ? A ceux qui n'ont pas bien pigé Que les lois sont faites pour protéger Personne ne r'metra ça En question C'est gravé dans La Constitution Alors unis tels des mousquetaires Mes bien chères sœurs Mes bien chers frères... Tous pour un, important De Calais à Paris Un pour tous et bien partants Pour tenir le pari Tourner la page des faits divers Un toit pour t ous l’été, l’hiver ! C’est l’heure d'arrêter les conn'ries Tout l'monde Tout l'monde à l'abri ! Ici devant toi pour gager Qu' nos élus vont Enfin s'engager Personne n'est dupe, à bon entendeur Les sans-abris n'sont pas tous De gentils électeurs Toi l’politichien sourd et muet Si t’en a marre de t’faire huer Mets du tous pour un dans l’tous pourris Et tordons la main de ceux qui Ceux qui ont pris tout le plat dans leur assiette Disent on est pour la paix Alors unis tels des mousquetaires Mes bien chères sœurs Mes bien chers frères... Tous pour un, important De Calais à Paris Un pour tous et bien partants Pour tenir le pari Tourner la page des faits divers Un toit pour tous l’été, l’hiver ! C’est l’heure d'arrêter les conn'ries Tout l'monde Tout l'monde à l'abri !

Au faîte Là-haut Mes oiseaux Des cimes Dessinent Des cercles Des corps Beaux Comme un décor D’opéra En dedans Verticalement Mon kiff Mes fluides Concentrés Naissent Traversent Me descendent et Sans cesse Me remontent Le moral Même si tout ça continue Je m’obstine à me taire Et toi l’homme têtu, Dis moi qu’en dis-tu ? Puisqu’ apparemment, Tu as mieux à faire On verra plus tard Pour sauver la terre. Ici des bras Me poussent Puissants Puisant L’essentiel L’arrachant au soleil N’aspirant A rien D’autre Qu’à de l’eau Qu’à du vent Là-bas Au pied En bas De biais Démarrent Mes amarres Qui me fixent Et m’’enterrent Me nourrissent Et me portent Comme un charme Même si tout ça continue Je m’obstine à me taire Et toi l’homme têtu, dis moi qu’en dis-tu ? Puisqu’ apparemment tu as mieux à faire On verra plus tard pour sauver…

Il garde planqués au fond d’sa poche Un bout d’ficelle et un couteau Les Montres en or il trouve ça moche Des mains usées il trouve ça beau Il aime bêcher, manier la pioche Mater une heure un escargot Semer des graines dans les caboches Et r’garder pousser les marmots Il ramasse des trucs dans la rue ‘l’a voué sa vie à la bricole Faire du neuf avec du foutu On t’apprend pas ça à l’école Sauver la terre c’est du boulot Et ça paye même pas les bananes Dans l’concours des plans écolos Il choppera pas le bonnet d’âne Il aime refaire le monde ça oui Et boire des guitares entre amis L’insoumis … Il r’garde ses gosses comme un espoir Sa phobie, c’est qu’ils deviennent zombies Alors le héros des histoires du soir C’est souvent un gaucho fini Une sorte d’anar qui aime la terre Avant sa pomme avant ses thunes Et pour ses copains pour ses frères Il pourrait décrocher la lune Et puis quand ils sont endormis Il rêve qu’ils d’viennent un peu comme lui Insoumis Même à une mouche, il f’rait pas d’mal Il a du woodstock dans les veines, mais Quand les gorilles du Capital S’défoulent sur tous ceux qu’ont pas d’veine Il serre les dents il sert les poings Il sait plus pourquoi il s’excite A militer en Don Quichotte A s’battre contre des moulins à fric Il voudrait j’ter au fond d’un chiotte L'étron puant des injustices Tirer la chasse Mais pour garder la pêche Va voir dehors, Va voir la nuit Va faire un tour Va boire un d’mi Que le bon peuple soit endormi Il en choppe des insomnies L’insoumis il sait pas s’il est écolo Coco-pirate, social-mutin Mais dans la foire aux étiquettes Parole, il y perd son latin Il sait que les envies d’casquettes Dans la grande course aux p’tits bulletins Ça divise et ça casse la tête Qu’il y a d’jà perdu trop d’copains Verts de rage, rouges de colère Ou dans le peloton des maillots jaunes Sous le drapeau noir des corsaires Lui dit qu’il vit première à gauche. Il rêve d’un chiffon blanc, d’une trêve Il sait qu’on est plus forts unis L’insoumis … Il garde planqués au fond d’sa poche Un bout d’ficelle et un couteau… Des montres en or il trouve ça moche Des mains usées il trouve ça beau